France

#Prisunic : Alain Juppé évoque un magasin disparu depuis 14 ans, Twitter le rhabille pour l'hiver

En faisant référence à la chaîne de magasins Prisunic, qui a fermé en 2002, le doyen des candidats de la droite et du centre est apparu comme quelque peu déconnecté de la France actuelle. Les internautes ne l'ont pas raté.

Qui se souvient encore, en 2016, de la chaîne de magasins Prisunic ? Alain Juppé – au point d'imaginer que celle-ci, pourtant disparue en 2002, est encore d'actualité. Alors qu'il était interrogé sur France 3, dimanche 13 novembre, sur le thème du revenu universel, le maire de Bordeaux et candidat à la primaire de la droite et du centre s'est interrogé : «Est-ce vraiment un revenu universel ? Est-ce que tout le monde va le toucher, de Madame Bettencourt [...] à la vendeuse de Prisunic ?»

La référence, quelque peu désuète, n'a pas manqué de provoquer un déferlement de tweets moqueurs. Les internautes ont en effet rivalisé de références vintage pour souligner la bévue de l'édile du sud-ouest, certains ressortant de leurs souvenirs de jeunesse le Minitel...

...le «Télécran»...

... un chronomètre «rétro»...

... ou encore la chaîne de supermarchés Mammouth, elle aussi éteinte.

Plus taquins, d'autres utilisateurs de Twitter ont établi un parallèle entre la vétusté de la référence à Prisunic et celle de l'affiche de campagne du candidat à la primaire – affiche dont la révélation, il y a quelques semaines, avait déjà suscité de nombreuses railleries.

«Une classe politique hors sol»

L'erreur d'Alain Juppé, néanmoins, n'a pas fait rire tout le monde – un certain nombre d'internautes s'indignant de voir un aspirant à la présidence de la République si peu en phase avec la France d'aujourd'hui. Rappelant le récent exemple du pain au chocolat estimé à 15 centimes par Jean-François Copé, une internaute a ainsi décrié «une classe politique hors sol».

Un autre, similairement, a pointé du doigt un homme politique «déconnecté de notre société».

Le lendemain de son faux pas, lundi 14 novembre, l'ancien ministre des Affaires étrangères a bien tenté de se rattraper, en déclarant sur les ondes de RTL faire ses courses lui-même à Bordeaux dans des boutiques Monoprix, Auchan, Simply Market ou Carrefour –mais, sur Twitter, le mal était fait.

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