En plus des cocktails Molotov jetés à l'intérieur de leur véhicule, les policiers déployés à Viry-Châtillon auraient aussi dû faire face à des jets de pierres en sortant de leur voiture en proie aux flammes, rapporte l'hebdomadaire Le Point.
Ainsi, plusieurs plaies d'entre «six à huit centimètres» auraient été infligées par des jets de pierres à la femme policier alors qu'elle essayait d'éteindre ses vêtements en flammes à l'extérieur du véhicule. En plus des plaies, la femme pourrait aussi souffrir d'une fracture du plancher orbital.
Un adjoint de sécurité de 28 ans, très grièvement brûlé lors de l'attaque du 8 octobre, était toujours sous coma artificiel le 10, mais dans un «état stabilisé». La femme policier de 39 ans est, elle, hors de danger. Deux autres policiers ont été moins grièvement touchés. Bernard Cazeneuve avait alors parlé de «sauvageons» concernant les auteurs de l'attaque.
Cette équipe était en mission de surveillance près d'un carrefour connu pour des vols avec violences sur automobilistes.
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