France

Centre-ville bouclé, embouteillages monstres… Les Rémois en colère contre la visite de Manuel Valls

La visite de Manuel Valls à Reims (Marne) pour le Congrès des régions a mobilisé un dispositif policier impressionnant nécessitant le blocage de plusieurs quartiers ainsi que la fermeture des transports en commun. Indignation sur la toile.

Bien qu'étonnés de l'ampleur du dispositif sécuritaire mis en place, la députée et présidente de Reims Métropole Catherine Vautrin et le maire de Reims Arnaud Robinet n'ont visiblement pas eu leur mot à dire.

Aussi, pendant que le Premier ministre déambulait gaiement dans les rues de Reims...

... autour, la ville ressemblaient à un décor de film fantastique dans lequel tous les habitants se seraient volatilisés.

Certains d'entre eux se sont notamment plaints d'avoir été obligés de faire un détour pour se rendre sur leur lieu de travail et contraints d'arriver en retard.

Quant à l'état du trafic routier autour de la ville, il était tout simplement catastrophique. En effet, toutes les rues menant au Centre des Congrès et au canal (du pont de Venise au boulevard Albert 1er) étaient fermées jusqu'à midi.

S'adressant directement au Premier ministre, certains internautes ont montré leur agacement de façon plutôt polie...

 ... tandis que d'autres, beaucoup moins.

Le Premier ministre s'est rendu dans la cité des Sacres pour assister au Congrès des régions. Il y a notamment annoncé que la dotation globale de l'Etat pour financer les régions serait remplacée à compter de 2018 par le transfert d'une «fraction de TVA».

En savoir plus : En 2018, les régions seront financées par une part de TVA

Il a également parlé de renforcer l’autonomie financière des régions, en leur donnant un plus grand pouvoir d’initiative, pour endiguer la décentralisation. 

C'est loin d'être la première fois que la venue du Premier ministre provoque un véritable branle-bas de combat dans les villes où il se rend. En juillet dernier, l'annonce de la venue de manuel Valls à Lyon avait mobilisé 47 camions de CRS, alors même qu'aucune manifestation de protestation n'était organisée et qu'aucune violence n'avait été déplorée.