France

Nantes : un mannequin à l'effigie de Manuel Valls brûlé avant sa venue sous haute tension (VIDEO)

Alors que le Premier ministre français doit se rendre dans l’après-midi à Nantes, un «comité d’accueil» peu favorable à sa venue se forme afin de protester contre la loi travail, le recours à l’article 49.3 et l’état d’urgence.

Si certains opposants au Premier ministre se sont déjà rassemblés le matin du 27 septembre à Nantes, où un épouvantail à son effigie a été incendié, l'intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef) opposée à la loi Travail a appelé à un rassemblement à 15h30 afin de protester «contre le ministre de la loi Travail, de l'état d'urgence et du 49.3».

En fin de matinée, une petite centaine de personnes a manifesté contre la venue du Premier ministre, armés d’une banderole ironique «Valls a pas dit bonjour» et de slogans tels que «Urgence, ouvrez les frontières, la Méditerranée est un cimetière !» ou encore «Valls, casse-toi, on vivra mieux sans toi !».

Manuel Valls était attendu vers 16h au Parc-Expo de la Beaujoire, pour l’ouverture du 77e congrès annuel de l’Union sociale pour l’habitat, une fédération d’organismes HLM.

Un comité d'accueil sous haute surveillance

Des syndicalistes en passant par des zadistes et des militants de la Manif pour Tous, quelques 150 personnes s'étaient réunies pour lui faire un comité d'accueil, sous haute surveillance.

Mais l'équipe du Premier ministre avait pris toutes ses dispositions et Manuel Valls a pu rejoindre le congrès sans être au contact des protestataires.

Néanmoins, cela ne l'a pas empêché d'être interrompu lors de son discours par des locataires en colère à propos de la réduction des aides au logement prévues par le gouvernement socialistes.

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