France

«Aucun contrôle aux frontières» : de retour de Syrie en France, un activiste français témoigne

Malgré le conflit qui ronge la Syrie et les menaces d'attaques terroristes en Europe, les frontières aériennes de la France s'avèrent mal sécurisées, déplore l'ex-porte-parole de Génération Identitaire, Damien Rieu.

Le militant identitaire Damien Rieu a raconté une histoire étonnante aux journalistes de RT France. Se rendant souvent en Syrie, dans un pays qui grouille de terroristes de Daesh, mais dans les aéroports européens et notamment à Roissy, il a à peine été contrôlé. Tout ce qu’il a dû faire pour franchir la frontière française a été de scanner son passeport et ses empreintes.

«Il n’y a strictement aucun contrôle de la part de la police aux frontières française. On ne vérifie pas d’où je viens, ce que j'ai fait. Je trouve ça un peu scandaleux… Les frontières de Schengen ne fonctionnent pas», a-t-il précisé, en publiant une vidéo qui confirme ses dires.

A l’heure actuelle, pour les arrivées dans l'espace Schengen dans les aéroports français on a installé le système PARAFE, soit le Passage rapide automatisé aux frontières extérieures. Concrètement, ce sont des sas automatiques, à destination des possesseurs de passeports biométriques qui doivent y introduire leur document. Après lecture des données, la porte du sas s’ouvre. Le passager pénètre alors dans un sas et pose son doigt sur un capteur. Si l’authentification est positive, la porte de sortie du sas s’ouvre.

Les frontières de Schengen ne fonctionnent pas

Ce processus qui aurait dû faciliter le travail des aéroports et minimiser les files d’attente ne semble pas convaincant aux yeux de Damien Rieu.

«Ils [ceux qui arrivent en provenance de Syrie ou de ses pays voisins] devraient être immédiatement arrêtés par mesure de sécurité et évidemment emprisonnés en attendant d’être jugés. Parce qu’ils n’ont effectivement pas le droit de faire le djihad, ils posent un problème de sécurité pour la société, pour les Français», a-t-il poursuivi.

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«Ils devraient donc être systématiquement emprisonnés pour plusieurs années dès qu’ils rentrent du djihad. La moitié part et revient, mais l’autre moitié reste ici, ne part pas en Syrie. C'est eux, le problème au niveau du terrorisme», a-t-il conclu, en précisant que les djihadistes savaient très bien falsifier les passeports. 

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