«Nous connaissons le commanditaire, mais je resterai discret sur ce point» aurait, selon Le Parisien, déclaré Bernard Bajolet à huis-clos devant la commission d'enquête parlementaire. Pour le patron de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), Abdelhamid Abaaoud ne serait pas le cerveau des attentats de Paris, mais plutôt un coordinateur.
Le rapport de la commission d'enquête parlementaire sur les «moyens mis en œuvre par l'Etat pour lutter contre le terrrorisme» souligne les difficultés, passées et à venir pour lutter contre le djihadisme. Mis en ligne le 12 juillet dernier, ses conclusions sont inquiétantes : failles, incohérences et scénarios noirs dans un contexte d'explosion de la radicalisation ; «quelques dizaines de cas en 2014, 476 au début de l'année 2015, 3 600 aujourd'hui», déplore Jérôme Léonnet, chef du service de renseignement territorial (SFRT).
Les attentats de Paris et de Saint-Denis du 13 novembre 2015 avaient fait 130 morts et plus de 400 blessés.
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