Mardi 5 juillet
Des centaines de manifestants, qui étaient venus protester contre la loi Travail devant l'Assemblée nationale, sont encerclés depuis plusieurs heures par un cordon de CRS. Ceux-ci bloquent de part et d'autre le pont de la Concorde à Paris, situé en face de l'Assemblée.
Des manifestants interpellés sans ménagement en marge de la manifestation contre la loi Travail
Deux manifestants ont été arrêtés à proximité de l'Assemblée National où un rassemblement est en cours. L'un deux aurait été blessé.
Environ 30.000 manifestants se sont mobilisés cet après-midi dans toute la France, selon les chiffres donnés par les autorités.
Arrivés sur la place de la Bastille, les manifestants essaient de jouer les prolongations et entonnent des chants.
Les forces de l'ordre, elles, sont prêtes à agir au cas de nécessité de disperser la foule.
Alors que le cortège approche de son arrivée à Bastille, la préfecture de police indique qu'entre 6500 et 7500 manifestants ont participé au rassemblement à Paris.
Malgré les débats à l'Assemblée, les défilés ont été peu fournis en ce douzième jour de manifestation.
Entre 1000 (préfecture) et 1500 personnes (syndicats) ont battu le pavé ce mardi à Rennes. Ils étaient entre 800 et 2000 à Grenoble, entre 950 et 4000 à Bordeaux.
Deux cortèges en province ont été plus étoffés : à Toulouse où entre 1700 et 10 000 personnes ont défilé. A Marseille, la préfecture indique 1900 manifestants contre les 15 000 annoncés par les syndicats.
La police, omniprésente dans ce cortège, est sifflée par les manifestants.
Aux étapes clés du défilé, les grands moyens sont déployés. Canon à eau à Austerlitz
Et barrières anti-émeutes à Bastille, l'arrivée du cortège.
A peine lancés, les manifestants parisiens sont à l'arrêt au niveau d'Austerlitz.
Des observateurs de l'ONG Amnesty International sont présents dans le cortège parisien.
Depuis le début de la grogne sociale, de nombreux témoignages de violences policières notamment contre des journalistes ont attiré l'attention des ONG sur le non respect des droits de l'Homme.
La police est intervenue près de la Sorbonne pour empêcher le départ d'un rassemblement sauvage prévu par certains manifestants.
La place d'Italie est encore vide mais très protégée : barrières anti-émeutes et vitrines recouvertes de bois.
La manifestation parisienne partira avec du retard suite aux fouilles et contrôles systématiques des forces de l'ordre à l'entrée de la place d'Italie
La manifestation touche à sa fin à Toulouse. Les syndicats appellent à se réunir une dernière fois à Carcassonne le 8 juillet prochain lors de la visite du premier ministre dans la ville fortifiée.
Une visite qui s'annonce tendue après les huées de Montpellier et Bastia.
A Paris, pour entrer sur la Place d'Italie totalement nassée, les manifestants sont fouillés et contrôlés.
A Rennes, les fouilles ont lieu en marge du cortège.
De nombreux panneaux et slogans font référence à l'article 49.3 de la Constitution, comme ici à Grenoble.
Ou à Montpellier :
Le 49.3 sera certainement employé cet après-midi par le Premier ministre Manuel Valls à 15h à l'ouverture des débats sur le texte de la loi travail à l'Assemblée nationale.
Quelques centaines de personnes sont réunies à Montpellier.
A Toulouse, alors que le cortège prend fin, la police a comptabilisé 1700 manifestants
Plusieurs centaines de manifestants se sont retrouvés dans les rues de Rennes.
Suite aux nombreux débordements lors des précédentes mobilisations, la présence policière a été renforcée, notamment près des vitrines et de l'hôtel de police.
H-1 avant le début de la manifestation à Paris. Si la place d'Italie est encore vide, le dispositif policier lui est impressionnant.
Au moins 5 stations de métro ont été fermées entre Place d'Italie et Bastille.
Le mouvement continue dans le Sud Ouest. Un millier de personnes sont réunies à Pau
Tandis que le cortège toulousain, le dernier de l'été, s'est élancé à midi.
Le cortège parisien s'élancera dès 14h de Place d'Italie direction Bastille.
La préfecture de police prévoit des restrictions de circulation aux abords du parcours sur plusieurs rues et boulevards. Le dispositif de sécurité avec des barrières anti-émeute a été placé aux alentours du tracé.
Deux heures avant le début de la manifestation parisienne, la CGT a déployé une banderole sur la Tour Eiffel.
La Dame de fer est en passe de devenir un symbole de la mobilisation parisienne. La semaine dernière, à la manifestation du 28 juin, les employés du monument étaient en grève, la Tour Eiffel était fermée.
Douzième journée de mobilisation en France pour protester contre la Loi El Khomri qui réforme le code du travail. Portés par les syndicats CGT et Force ouvrière (FO), des cortèges sont attendus dans les grandes villes de France : Toulouse, Nantes, Lyon ou encore Paris.