La branche parisienne du syndicat Alliance police nationale a partagé sur Facebook une photo «des objets utilisés par les casseurs contre les forces de l’ordre lors des dernières manifestations», notamment celle du 14 juin qui s’était avérée particulièrement violente dans la capitale.
Dans son message, Alliance 75 «souhaite un prompt rétablissement à tous les collègues blessés» avant d’identifier, à coup de hashtags les «antifas» (militants se réclamant de l’ «antifascisme») et les «blackblocks» (groupes anarchistes parfois venus de l’étranger), deux groupes dont des membres ont régulièrement été inquiétés pour violences sur les forces de l’ordre.
Alors qu’un large mouvement social s’est emparé des rues de France depuis plusieurs mois contre le projet de réforme du code du travail, porté par la ministre Myriam El Khomri, les manifestations, récurrentes, sont souvent émaillées d’incidents entre une frange ultra radicale des protestataires et les forces de l’ordre.
Lors de la dernière en date, le 14 juin à Paris, 29 policiers avaient été blessés, de même que 11 manifestants. 58 interpellations avaient par ailleurs eu lieu. En marge du cortège, de nombreuses vitrines de banques, de restaurants, d’opticiens mais aussi des fenêtres l’hôpital pédiatrique Necker-Enfants Malades, avaient été brisées.
Trois véhicules avaient également été incendiés.