France

Robert Ménard s’apprête à ficher l’ADN des chiens pour lutter contre les déjections à Béziers

A Béziers, nos compagnons à quatre pattes ne pourront bientôt plus déposer innocemment leurs étrons sur la voie publique, le maire ayant décidé de ficher génétiquement 1 500 animaux pour retrouver leur propriétaire en cas de relâchement.

Robert Ménard a l'annoncé lors d'une conférence de presse le 22 avril. Afin de lutter contre les crottes qui fleurissent sur les trottoirs du centre-ville, les propriétaires de chiens résidant dans un périmètre déterminé devront faire une visite chez le vétérinaire afin de procéder à un prélèvement génétique de leur animal domestique.

C'est une première en France, et le maire de Béziers espère ainsi, en cas de besoin, pouvoir retrouver le toutou indélicat et faire passer son propriétaire à la caisse.

En cas de déjection «illégale», les agents municipaux n’auront alors plus qu’à se pencher pour effectuer un prélèvement, qu’ils enverront pour analyse dans un laboratoire de Bordeaux afin de le comparer avec la liste des canidés.

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Une fois l’identité du propriétaire peu scrupuleux connue, un procès-verbal pouvant atteindre jusqu’à 450 euros sera dressé.

«Nous avons établi un contrat annuel avec la société Animagène qui coûte à la Ville 50 000 euros tout compris. C'est la solution la moins coûteuse et la plus efficace pour lutter contre ces déjections canines. A titre de comparaison, l'utilisation des deux moto-crottes coûtent à la ville plus de 70 000 euros par an», s'est réjoui Robert Ménard.

Quant aux maîtres refusant de faire dresser l’identité génétique de leur fidèle compagnon par un vétérinaire – ce qui leur coûtera la bagatelle de 35 euros – ils pourront faire l’objet d’une verbalisation de 38 euros pour chien «non-fiché».

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