France

Deux des prévenus arrêtés à Calais samedi condamnés à deux et trois mois de prison fermes

Le procès en comparution immédiate du général Christian Piquemal devait se tenir cet après-midi à Boulogne-sur-Mer, suite à sa participation à une manifestation interdite contre les migrants à Calais samedi. Il a été reporté au 12 mai 2016.

Mardi 9 février

Certains activistes de la foule réunie devant le tribunal de Boulogne-sur-Mer plus tôt dans la journée pour soutenir le général Piquemal, ont accordé l’interview à la correspondante de RT Anastasia Tchourkina.

«On est là pour défendre le Général Piquemal, parce qu’il a été enlevé comme un malpropre, alors que c’est un homme respectable, et que les voyous on les respecte plus ! C’est pour ça qu’on est là», a fait savoir un es participants de cette manifestation de soutien au général inculpé.

Lundi 8 février

Dans un entretien téléphonique donné à TV Libertés, Christian Piquemal a affirmé avoir passé deux jours «dans des conditions extrêmement difficiles et dures». D'ici à son procès du 12 mai, il déclare vouloir «préparer sérieusement [sa] défense». Pour lui, «la justice est entre les mains du pouvoir, et on se rapproche peu à peu d'une dictature».

Plusieurs peines fermes ont été prononcées par le tribunal de Boulogne-sur-Mer contre les prévenus :
- Trois mois de prison fermes, mais aménageables, pour «Arnaud»
- Deux mois de prison fermes pour «Cédric»
- Deux mois de prison avec sursis pour «Romain»

Une photo du général Piquemal à la sortie du commissariat circule sur les réseaux sociaux. 

Selon le Nord Littoral, le général Piquemal est sorti de l’hôpital et a signé la fin de sa garde à vue.

L'avocat de Christian Piquemal, Hervé Krych a affirmé devant la cour que le maintien en garde à vue de son client jusqu'aujourd'hui n'était pas justifiée.

Christian Piquemal aurait souffert d'une légère déshydratation ainsi que du froid dans sa cellule de détention.

La comparution immédiate pour quatre autres individus arrêtés le même jour est maintenue.

Ces quatre personnes viennent d'arriver au tribunal et ont été accueillis par leurs soutiens avec une Marseillaise.

Selon l'avocat du général Piquemal, son client, hospitalisé, ne passera pas en comparution immédiate et sera jugé le 12 mai prochain.

Les premiers soutiens au général inculpé attendent devant le tribunal de Boulogne-sur-Mer, arborant des bannières tricolores.

Selon des militants anti-migrants proches du général Christian Piquemal, arrêté samedi pour avoir participé à une manifestation interdite par la préfecture du Pas-de-Calais, l'homme se serait sentit mal lors de sa détention au poste de police.

Son état aurait justifié son transfert à l'hôpital afin de procéder à des examens médicaux.






Désigné comme ayant eu «le rôle principal» lors de la manifestation interdite de Pegida organisée à Calais samedi dernier, le général Piquemal est poursuivi pour «participation à un attroupement qui ne s'est pas dissout après sommation». Il risque jusqu'à un an de prison et 15 000 euros d'amende.