Dans une interview diffusée le 4 février, l’informatrice de la police a affirmé qu’Abdelhamid Abaaoud aurait déclaré être fier de l’attaque qui avait causé la mort de 130 personnes. En voiture avec son amie Hasna Aït Boulahcen, elle-même cousine d’Abdelhamid Abaaoud, elles sont passées prendre le terroriste dans une zone industrielle d’Aubervilliers, en Seine-Saint Denis, afin de l’amener dans l’appartement pris d'assaut par les forces de police quelques jours plus tard.
Selon Sonia, Abdelhamid Abaaoud racontait ses exploits «comme s'il racontait qu'il est parti faire les courses et qu'il avait trouvé un baril de lessive en promotion. Il est content, voilà». Celui-ci serait rentré en France «sans documents officiels», avec un groupe de 90 «Syriens, Irakiens, Français, Allemands, Anglais», qui se trouveraient «un peu partout en Ile-de-France».
Le parquet de Paris a ouvert jeudi une enquête pour mise en danger de la vie d'autrui ainsi que pour violation du secret de l’instruction et recel, après la diffusion de cette interview, a annoncé le procureur de Paris dans un communiqué. Dans l’entretien, diffusé sur RMC et BFMTV, ce témoin protégé se dit abandonné par l’Etat. Le parquet vise également un article du Point.fr.