Au matin du 1er février, quelques bulldozers ont complètement détruit deux édifices dédiés au culte sur le territoire de la Jungle de Calais, ce qui a provoqué de multiples réactions sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter.
Les bénévoles et les migrants prétendent que la préfecture du Pas-de-Calais n’a pas tenu sa promesse après l’accord conclu, il y a quelques semaines, pour préserver ces lieux de culte qui ne sont pas situés à l’intérieur de la «bande de sécurité de 100 mètres» que les autorités sont en train d’instituer.
«Il était prévu que l’église et la mosquée restent, c’est ce qui était convenu. En les détruisant, les autorités méprisent les associations et cherchent le conflit avec les migrants qui, en tant que personnes croyantes, fréquentaient ces lieux», a déclaré Christian Salomé, président de l’association L’Auberge des migrants.
D’après Twitter, de nombreux migrants sont désespérés. Certains se rassemblent pour prier, d’autres ne peuvent retenir leur larmes.
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Les autorités calaisiennes se défendent en soulignant qu’à ce jour, il reste une église orthodoxe et «cinq ou six mosquées» dans la Jungle et que les deux édifices qui ont été détruits se trouvaient sur les périmètre de sécurité qu’elles sont en train de délimiter.