France

Attaque sur l’île d’Oléron : les réactions politiques face à la «violence inouïe»

Réactions politiques unanimes après l’attaque à la voiture-bélier sur l’île d’Oléron : Macron promet fermeté, le RN dénonce l’islamisme, tandis que le Parquet national antiterroriste fait état d’une radicalisation récente du suspect ayant crié «Allah Akbar».

Les réactions politiques à l’attaque du 5 novembre 2025 sur l’île d’Oléron traduisent le choc et l’appel à la justice. Jean G., 35 ans, converti à l’islam, a percuté cinq personnes en 35 minutes, blessant grièvement deux d’entre elles — dont Emma Vallain, assistante RN — avant d’être interpellé, après avoir tenté d’incendier son véhicule avec des bonbonnes de gaz.

Tandis que le Parquet national antiterroriste (Pnat), encore en phase d’« observation », attend une expertise psychiatrique, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a qualifié l’acte de « périple meurtrier très grave ». Il a confirmé une radicalisation récente en ligne, soulignant la découverte de « références religieuses explicites » au domicile du suspect.

Emmanuel Macron, depuis le Brésil, s’est indigné sur le réseau social X : « Pleine confiance en la justice pour établir la vérité et répondre à cette violence avec la plus grande fermeté. »

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a exprimé sa solidarité envers sa collègue et ses équipes directement touchées par l’attaque : « Je souhaite également assurer de mon soutien le député Pascal Markowsky et son équipe parlementaire, dont l’une des membres est gravement blessée. »

Le socialiste Olivier Falorni, député de La Rochelle-Ré, évoque une « sidération » locale.

Touché à travers sa collaboratrice, le RN a vu son président, Jordan Bardella, évoquer le drame sur X et réclamer une peine exemplaire, tandis que le vice-président de l’Assemblée nationale, Sébastien Chenu, s’est insurgé dans l’hémicycle : « Dix ans après la tragédie du Bataclan, il y a plus que jamais urgence à combattre cette hydre islamiste sous toutes ses formes ! »

L’enquête pour « tentative d’assassinat » pourrait basculer en antiterrorisme. Le 6 novembre au matin, le ministre de l’Intérieur a affirmé que le pronostic vital des deux victimes en urgence absolue n'était plus engagé.