France

Attaque au couteau dans un lycée à Nantes, la classe politique entre réserve et stupéfaction

L’attaque au couteau qui a fait un mort dans un lycée nantais le 24 avril a créé une onde de choc en France. De nombreuses personnalités politiques se sont exprimées sur le sujet en modérant leurs propos face à un drame dont les explications demeurent floues.

« Horrifiée par l’attaque au couteau dans une école de Nantes, dans laquelle une lycéenne a trouvé la mort et plusieurs de ses camarades ont été blessés ». Dans un message posté sur le réseau social X, la présidente du groupe Insoumis à l’Assemblée Mathilde Panot a affiché son soutien aux victimes et aux personnes affectées par l’attaque au couteau qui a eu lieu dans un lycée de Nantes le 24 avril et a fait un mort et des blessés.

Le profil du criminel demeure incertain. Âgé de 15 ans, il a laissé en amont un texte probablement généré par une intelligence artificielle dans lequel il faisait référence à un « écocide », terme souvent utilisé par les écologistes pour évoquer les incidences de l’activité humaine sur la nature. Le jeune tueur, répondant au nom de famille turcophone de Polat, a été hospitalisé après un examen psychiatrique.

Peu de récupération politique dans les partis

De son côté, Marine Le Pen a fait part de sa « consternation et colère face à ce nouveau drame qui frappe le milieu scolaire et arrache la vie à un adolescent » tandis que son homologue de l’UDR Éric Ciotti déplore l’« effroi total », réclamant des mesures sécuritaires pour les lycées et citant pêle-mêle « portiques de sécurité, vidéoprotection avec reconnaissance faciale ».

Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s'est dit « bouleversé par cet ensauvagement ».

Le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a écrit sur X : « Toutes mes pensées pour les familles des victimes, les lycéens et la communauté éducative sous le choc ». L’élu a tenu à apporter son soutien à la maire de la ville Johanna Rolland, souvent pointée du doigt pour la gestion de sa ville qui connaît une délinquance et criminalité croissantes.

Gabriel Attal, l’ancien Premier ministre devenu chef de file du parti macroniste Renaissance, a évoqué « un drame et un choc ».

Si la retenue était de mise côté élus, les réactions des internautes ont, elles, été beaucoup plus acerbes. Nombreux sont les commentaires sur le réseau social X qui ont ainsi fait le lien entre l’attaque du 24 avril et les thèses défendues par les écologistes.

La secrétaire nationale des écologistes Marine Tondelier ne s’était toujours pas exprimée le 25 avril en milieu de matinée sur cette attaque.