Le député de la Haute-Loire et chef de file des députés de La Droite républicaine, Laurent Wauquiez, a réaffirmé son soutien au ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, dans sa volonté d’établir un rapport de force avec l’Algérie.
Wauquiez a exprimé son accord avec la menace de démission de Retailleau si Paris venait à céder face à l’Algérie concernant le dossier des Algériens en situation irrégulière. Il a souligné que face à l'Algérie, «le seul levier, c’est la dénonciation des accords de 1968, le reste n’est que de l’agitation», une tâche relevant de la compétence du président de la République.
Pour Wauquiez, si Emmanuel Macron refuse d'agir, «rester au ministère de l’Intérieur n’a pas de sens», cela signifierait que l’exécutif ne prendrait pas les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des Français et contrôler l’immigration.
La vice-présidence du parti pour Retailleau
En parallèle, Wauquiez, candidat à la présidence des Républicains, a précisé qu’en cas de victoire, il proposerait la vice-présidence du parti à Bruno Retailleau. Il a ajouté : «Le duel est mortifère, mais le duo est gagnant. Lui à l’Intérieur et moi au parti, avec une parole libre, forte et totalement indépendante d'Emmanuel Macron».
Laurent Wauquiez a également assuré qu’il souhaitait préparer «la grande alternance qu’attendent les Français», en vue de sa candidature à la présidentielle, conditionnée à sa victoire à la présidence du parti Les Républicains.