Lors de la conférence de presse du procureur de la République concernant l’assaut donné à Saint Denis contre l’appartement où était logé Abdelhamid Abaaoud, impliqué dans les attentats de Paris, ainsi que deux autres personnes dont sa cousine et une personne non encore identifiée, François Molins avait indiqué qu'«au regard de [son] armement […] ce commando pouvait passer à l’acte». Décrivant un «assaut d’une extrême difficulté», le procureur a fait état de cinq blessés parmi les forces de l’ordre.
Dans une interview donnée au Figaro, Jean-Michel Fauvergue, le patron du RAID, a pourtant fait état d’un armement diversifié et de nombreux coups de feu tirés
: des «grenades offensives», des «tirs nourris» émanant de «deux kalashnikov», ainsi qu’un fusil de chasse ou à pompe ayant tiré une «Brenneke» sur Diesel, le chien d’attaque tué lors de l'opération.
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Mais, selon RTL, «les experts de la police technique et scientifique ont ramassé, tamisé et passé au détecteur de métaux tous les gravats mais aucune arme de guerre n'a été retrouvée pour le moment». Seul un pistolet de calibre 9mm, ainsi qu’une dizaine de cartouches correspondant à cette arme ont été retrouvées.
Où sont donc passées les différentes armes et les nombreuses cartouches, témoignant des «tirs nourris» qu'a décrits Jean-Michel Fauvergue, qui ont tenu en respect ses hommes pendant plusieurs heures ? A ce stade de l'enquête, il est impossible de répondre à cette question.
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