L’arrêté, publié le 15 novembre dernier, soit trois jours après les attentats qui ont endeuillé la France, indique que «l’accueil sur le territoire français d’un sommet de chefs d’Etat préparatoire à la COP21 le 29 novembre 2015», ainsi que «l’accueil de la COP 21 du 30 novembre au 11 décembre» induisent un «risque d’attentats terroristes», ainsi qu’un «risque d’exposition aux neurotoxiques organophosphorés» constituant des «menaces sanitaires graves» appelant à des «mesures d’urgence».
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Selon l’arrêté, malgré l’existence d’autres médicaments, seul le sulfate d’atropine est «adapté à la prise en charge d’urgence» dans le cas d’exposition à des «neurotoxiques de guerre» et autres gaz organophosphorés. Ainsi, «pour prévenir les atteintes graves à la santé, en cas d'exposition d'un nombre potentiellement important de victimes», et étant donné que «les contraintes de fabrication et d'étiquetage ne permettent pas sa mise à disposition dans des délais compatibles avec l'organisation de la COP 21», c’est le service de santé des armées qui supervisera, à titre dérogatoire, la distribution ainsi que la mise en place du protocole auprès des services d'aide médicale d'urgence.
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