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Brest : point de départ de la réconciliation entre l'Australie et la France ?

Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu a accueilli le vice Premier ministre australien Richard Marles à Brest pour le début d'une visite officielle. L'enjeu : réconcilier les deux pays, en froid depuis la crise des sous-marins en 2021.

Se dirige-t-on vers un dégel des relations franco-australiennes, après le camouflet des sous-marins ? Le vice Premier ministre australien et ministre de la Défense, Richard Marles, a débuté sa visite en France ce 1er septembre aux côté du ministre français des Armées, Sébastien Lecornu.

La base navale de Brest a été choisie comme le cadre d'un début de réconciliation officielle. Selon la revue en ligne Mer et Marine, «à l’issue d’un entretien bilatéral à la préfecture maritime de l’Atlantique, ils assisteront depuis l'une des nouvelles frégates du type FREMM de la Marine nationale à un exercice interarmées».
Les deux ministres poursuivront leur visite dans le département de la Somme, à Villers-Bretonneux, «pour une cérémonie de commémoration de l'engagement de l'Australian and New Zealand Army Corps (ANZAC) en France durant la Première Guerre mondiale». Le média précise que le grand-père de Richard Marles a justement combattu et été blessé en France durant ce conflit.

L'objectif de cette visite officielle est de «restaurer la relation bilatérale entre alliés historiques et renforcer leur coopération notamment dans l’Indopacifique».

L'arrivée en mai d'un nouveau chef de gouvernement australien, Anthony Albanese, après sa victoire aux législatives, a permis le début d'un réchauffement diplomatique entre les deux pays. L'Australie a d'ailleurs dévoilé le 11 juin un accord de compensation massive avec le fabricant français de sous-marins Naval Group, mettant un terme financier à un conflit qui a envenimé les relations entre Canberra et Paris pendant près d'un an, lorsque l'Australie s'était soudainement tournée vers ses partenaires américain et britannique pour la construction de sous-marins. L'enveloppe de compensation atteint 555 millions d'euros pour la rupture du gigantesque contrat de 56 milliards d'euros.