Le Royaume-Uni et l'Union européenne sont arrivés, à l'issue d'âpres négociations, à un accord de libre-échange post-Brexit, permettant in extremis d'éviter un «no deal».
«L'accord a été trouvé» avec l'Union européenne, a communiqué le chef du gouvernement britannique Boris Johnson. La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, a réagi en estimant que le Royaume-Uni resterait «un partenaire digne de confiance». Selon elle, l'accord négocié est un «bon accord, équilibré» et «juste» pour chaque partie.
Dans la foulée, le Premier ministre irlandais, Micheal Martin, a salué la conclusion de l'accord commercial, son chef de la diplomatie se réjouissant que soit évité le retour d'une frontière physique sur l'île d'Irlande.
Le Premier ministre écossais souhaite que l'Ecosse devienne une «nation européenne indépendante»
«Un accord de Brexit est vraiment le bienvenu après quatre longues années de négociations», a-t-il commenté, estimant qu'il permettra de se concentrer désormais sur «notre gestion d'une bonne relation dans les années à venir».
La chef du gouvernement écossais, Nicola Sturgeon, a de son côté fait savoir qu'il était temps pour l'Ecosse de devenir une «nation européenne indépendante».
«Le Brexit arrive contre la volonté du peuple d’Ecosse», qui a voté à 62% contre la sortie de l'UE, a tweeté Nicola Sturgeon, soulignant qu'«aucun accord ne pourra jamais compenser ce que le Brexit nous enlève». «Il est temps de tracer notre propre avenir en tant que nation européenne indépendante», a-t-elle affirmé, alors que Londres refuse à l'Ecosse un nouveau référendum sur l'indépendance.