«J'ai assuré l'avenir indépendant de Challenges. LVMH ne va pas racheter 40% du groupe, mais participer à une augmentation de capital. Ce n'est pas pareil», a affirmé Claude Perdriel, 94 ans, au quotidien Le Monde dans son édition datée du 4 octobre.
L’opération n’est pas finalisée, car selon les informations du Monde, une lettre d’intention entre les parties est actuellement en préparation, Claude Perdriel souhaitant attendre 2021 pour concrétiser l’accord.
Le quotidien du soir précise aussi que «c'est Claude Perdriel lui-même qui est allé démarcher Bernard Arnault, qu'il voit régulièrement.» Le groupe Challenges contrôle le magazine économique du même nom, ainsi que Sciences et Avenir, et les revues L'Histoire, Historia et La Recherche.
Début 2019, le fondateur et président du groupe Challenges avait annoncé un projet d'augmentation de capital d'un total de 5 millions d'euros, auquel le constructeur automobile Renault était censé contribuer à hauteur de 2,25 millions. Mais le groupe au losange n'a finalement pas donné suite. Début 2020, Claude Perdriel a racheté les 35% détenus par Renault dans l'entreprise de presse.
Le groupe spécialisé dans l’industrie du luxe LVMH (Louis Vuitton, Moët Hennessy) est actionnaire de nombreux médias, détenant la totalité des quotidiens Les Echos et Le Parisien/Aujourd'hui en France, de Radio Classique, et des magazines Investir et Connaissance des arts.