Economie

Ford, Visa et Boeing s'inquiéteraient des nouvelles sanctions américaines prévues contre la Russie

Plusieurs sociétés, dont de grandes multinationales américaines, déploreraient l'impact que les sanctions économiques votées par le Sénat américain contre Moscou pourraient avoir sur elles. Elles feraient pression pour faire changer le texte.

Des grandes sociétés parmi lesquelles BP, ExxonMobil, General Electric, Boeing, Citigroup, MasterCard, Visa ou encore Ford, Procter & Gamble et Caterpillar, ont fait part de leur inquiétude concernant les sanctions du Sénat américain votées le 15 juin contre la Russie, selon des assistants parlementaires cités par CNN le 20 juillet.

Les sources de la chaîne de télévision américaine expliquent que des lobbyistes font pression pour faire changer le texte, estimant que les conséquences de ces sanctions auraient plus d'impact sur elles que sur l'économie russe. 

Les sanctions qui gênent ces lobbyistes concerneraient notamment l'investissement dans le secteur de l'énergie. Le texte prévoit en effet des sanctions contre les individus investissant plus de cinq millions de dollars par an dans des projets de construction de pipelines d'exportation d'hydrocarbures russes.

Bien qu'ils en critiquent certains points, les lobbyistes qui font pression sur le sénat ont précisé, toujours d'après CNN, qu'ils n'étaient pas strictement opposés aux sanctions contre la Russie et qu'ils ne souhaitaient pas le retrait du texte. Le 15 juin, l'écrasante majorité de sénateurs s'étant prononcés en faveur des sanctions (97 contre 2).  

Le texte, approuvé par le Sénat à une écrasante majorité (97 voix contre 2), doit être validé par la Chambre des représentants des Etats-Unis puis la maison Blanche avant d'entrer en vigueur. 

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