Economie

Suède : un élève syrien accusé d'avoir poignardé à mort un camarade de classe âgé de 15 ans

L'agression mortelle est survenue le lendemain des vacances de fin d'année dans une école de Broby, petite localité située au sud de la Suède. Le présumé tueur est un élève de 14 ans issu d'une famille de réfugiés syriens.

Arminas, élève d'origine lituanienne a été tué par un coup de poignard dans le cœur infligé par derrière à l'aide d'un couteau de cuisine a indiqué sa famille. Le deux garçons avaient eu auparavant un différent filmé par des camarades de classe. 

Interviewé par le journal suédois Aftonbladet, le père du tueur présumé a informé que son fils avait été victime d'intimidations «pendant une longue période.» «L'école n'a rien fait pour lui venir en aide et rétablir son honneur. Au lieu de cela, mon fils a été contraint d'être confronté à cet enfant de 15 ans tous les jours. Cela l'a perturbé», a-t-il déclaré.

Le père du garçon mort a quant à lui déclaré aux médias lituaniens que les médias suédois n'ont jamais tenté de le contacter. Une déclaration qu'a tenu à démentir Aftonbladet arguant avoir essayé de prendre attache avec les parents de Arminas mais ces derniers auraient donné une fin de non recevoir. Seul, le journal lituanien Irytas a pu recevoir la version du père de l'enfant décédé. Il a affirmé que le conflit entre les deux protagonistes de cette tragédie est né le jour où son fils est venu défendre une jeune fille de leur classe alors qu'elle était en train d'être harcelée sexuellement par l'adolescent syrien.

Selon lui, rongé par la honte, le jeune syrien avait alors menacé publiquement son camarade. Au sujet d'une probable tentative de la part de l'école pour étouffer l'affaire, l'homme n'y croit pas. «L'école ne peut jamais rien cacher. Même si les élèves sont en retard en classe, les parents sont informés. Si Arminas avait été intimidé, nous, les enseignants, et la police l'aurions su », a-t-il en outre ajouté.

Confrontée par une vague migratoire sans précédent, la Suède vit ces dernières semaines sous le rythme des affaires impliquant des réfugiés dans plusieurs faits divers qui ont particulièrement choqué l'opinion publique.