Les trois jeunes hommes, qui se sont vus accorder l’asile par la France, ont été arrêtés dans la gare de Tournai après qu’une de leurs victimes aient donné l’alerte. Si ceux-ci pouvaient être poursuivis pour attentat à la pudeur avec violence, le site lalibre.be cite une «source bien informée» selon laquelle les individus ont rapidement été relaxés car «la substitute du procureur de garde, pour qui il n’y avait pas de quoi fouetter un chat, avait déjà pris la décision que le dossier ne ferait pas l’objet de suite et qu’il fallait les relâcher après leurs audition».
La jeune femme de 22 ans à l’origine de l’alerte avait été encerclée par les jeunes migrants alors qu’elle était assise seule sur une banquette du wagon, avant que ceux-ci n’essaient de l’embrasser contre son gré et de l’attoucher, notamment au niveau de la poitrine. Selon un témoin cité par le site belge la Dernière Heure, «Ils lui ont sauté dessus. La jeune femme était en état de choc. Ce sont ses cris qui ont permis d’alerter d’autres passagers, lesquels ont à leur tour prévenu l’accompagnateur du train. Puis la police est parvenue à les coincer».
Ce n’est que le mercredi suivant que les deux autres victimes se sont manifestées à la police afin de porter plainte. Selon le substitut du procureur du Roi de Tournai Frédéric Bariseau, leurs agressions sexuelles se seraient déroulées de façon moins violente, et n’auraient pas été perpétrées avec le même niveau de violence. «Nous allons reconvoquer (les réfugiés syriens) pour les entendre sur ces nouveaux faits qui ont été portés à notre connaissance» a-t-il précisé, avant d'ajouter qu'il se pourrait que les trois jeunes pourraient ne pas être à l'origine de ces atteintes à la pudeur.
Ces attaques font suite aux vagues d’agressions sexuelles qui ont touché certaines villes allemandes la nuit du Nouvel An, ainsi qu’en Suède où des femmes ont été victimes d’attouchements lors d’un festival de musique de la part d’individus dont certains ont été identifiés comme des demandeurs d’asile.
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