L'effondrement de l'indice CSI300, qui agglomère les performances des 300 principales entreprises cotées sur les deux Bourses, a pour la première fois déclenché une suspension anticipée des échanges pour la journée.
Les échanges avaient déjà été interrompus une première fois pour 15 minutes lundi, après une chute de l'indice CSI300 de plus de 5%, sans pour autant réussir à empêcher la baisse des cours.
Il s'agit d'une conséquence d'un nouveau règlement des autorités de régulation, en vigueur depuis lundi. En cas d'oscillation extrêmement rapide, si l'indice CSI300, dont les poids lourds incluent les géants pétroliers et bancaires du secteur étatique, perd ou gagne 7%, les échanges sont suspendus pour le reste de la séance afin d'éviter des "risques systémiques", c'est-à-dire un effet de panique.
Les titres individuels pouvaient jusqu'à présent fluctuer de 10% maximum en séance.
En août dernier, les marchés asiatiques ont été secoués par le «lundi noir», l’effondrement des cours des bourses de la Chine. En quatre jours, Shanghai Composite a perdu 22%, en effaçant tous les gains enregistrés depuis le début de l'année et tombant sous son niveau du 31 décembre 2014. Les échanges d’actions de plus de 700 entreprises cotées ont été interrompus en raison d’une chute des cours de 10%.
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