Kaliningrad. Guide de la Coupe du monde 2018

Kaliningrad est la plus orientale des 11 villes hôtes. C’est une enclave du territoire russe située dans la lagune de la Vistule, une anse de la mer Baltique, qui a une frontière avec la Pologne au sud et la Lituanie au nord et à l’est. La ville offre peut-être l’itinéraire le plus pratique pour regarder les matchs de Coupe du monde 2018 pour les supporters européens, compte tenu de sa position géographique avantageuse.

Fondée en 1255 sous le nom de Königsberg, la ville est devenue la capitale provinciale médiévale de la Prusse orientale, ses habitants étant majoritairement allemands, avec des groupes minoritaires lituaniens et polonais. Après la Seconde Guerre mondiale, Königsberg est devenue Kaliningrad sous le pouvoir soviétique.

Kaliningrad a un décalage horaire par rapport à Moscou (- 1 heure), et est situé à 1 250 km – deux heures de vol – à l’ouest de la capitale russe.

Kaliningrad abrite le plus ancien stade de football de Russie. Construit à l’ère de la domination allemande, et à l’origine nommé Walter-Simon-Platz en l’honneur de son mécène Walter Simon, le stade Baltika, d’une capacité de 14 660 places, date de 1892.

Ce stade cédera la place au tout nouveau stade de Kaliningrad sur l’île Oktiabrsky de la ville, qui est encore en construction et pourra accueillir un peu plus de 35 000 spectateurs pour la Coupe du monde. Sa capacité sera ramenée à 25 000 après le tournoi, alors que son toit sera rétracté.

La ville a été nommée en l’honneur du révolutionnaire bolchevik Mikhaïl Kalinine, qui avait fait ses débuts comme paysan à Tver avant de devenir officiellement chef de l’État de l’URSS de 1919 jusqu’à sa mort en 1946. Il est également célèbre pour sa passivité quand sa femme Ekaterina a été condamné à 15 ans de goulag pendant les purges de Staline. La racine « grad » est ajouté pour montrer qu’il s’agit d’une ville.