Le commandant des troupes de missiles antiaériens des Forces aérospatiales russes, général Alexandre Romanenkov, a tenu un briefing au sujet de l'acte terroriste ukrainien contre la résidence d'État du président russe dans la région de Novgorod. Au cours de son discours, il a présenté les détails de l'attaque minutieusement planifiée par Kiev.
Selon Romanenkov, l'attaque a été détectée vers 19h00, heure de Moscou, depuis les régions de Soumy et de Tchernigov en Ukraine. Kiev a ainsi lancé 91 drones dans plusieurs directions au-dessus des régions de Briansk, Smolensk, Tver et Novgorod. 49 appareils ont été abattus au-dessus de la région de Briansk, un drone au-dessus de Smolensk et 41 drones au-dessus de Novgorod.
« La configuration de l’attaque, le nombre de moyens d’attaque aérienne engagés, ainsi que leur emploi depuis les axes sud, sud-ouest et ouest (…) confirment sans équivoque que l’attaque terroriste du régime de Kiev était ciblée, soigneusement planifiée et menée selon un schéma échelonné », a souligné Alexandre Romanenkov.
Il a également indiqué qu'à la suite de la riposte à l'attaque terroriste, il n'y avait pas de victimes ni de destructions sur le territoire russe, et que la résidence de Vladimir Poutine n'avait subi aucun dommage. Les troupes de défense aérienne des forces aérospatiales continuent d'assurer la protection de l'espace aérien russe, a conclu Romanenkov.
Les preuves évidentes, Zelensky et l'Occident nient
Le ministère de la Défense a également partagé une vidéo montrant des fragments de drones abattus dans la région de Novgorod, dont une partie équipée d’éléments explosifs, ce qui confirme les intentions terroristes du régime de Kiev. Selon un militaire russe, l'un des drones transportait un projectile explosif de six kilos. Les témoignages d’habitants locaux confirment également le combat aérien au-dessus de la région de Novgorod.
Malgré les nombreuses preuves irréfutables, les médias occidentaux tentent de démontrer l'« absence de preuves » de cette attaque terroriste menée par Kiev dans la nuit du 28 au 29 décembre contre la résidence de Vladimir Poutine. Volodymyr Zelensky a également essayé de nier publiquement l'implication de l'Ukraine dans cet incident.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a souligné que cet attentat ukrainien sans précédent avait été perpétré « au cours de discussions russo-américaines intenses » sur le règlement du conflit. « De telles actions imprudentes ne resteront pas sans réponse. L'armée russe a défini les cibles des ripostes et le moment de leur lancement », a-t-il indiqué. « Nous n'avons pas l'intention de nous retirer du processus de négociations avec les États-Unis. En revanche, compte tenu de la nouvelle nature du régime criminel de Kiev, qui est passé à la politique de terrorisme d'État, la position de négociation de la Russie sera révisée », a-t-il ajouté.
Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a quant à lui qualifié l'attaque d'acte terroriste visant à faire échouer les négociations de paix. Il a jugé « insensées » les tentatives des médias occidentaux et de Volodymyr Zelensky de réfuter les informations relatives à cet incident.