Russie

Attaque de Kiev contre la résidence de Poutine : «un soufflet au visage» de Moscou et de Washington de la part du «bâtard puant de Kiev» Zelensky, selon Medvedev

L'attaque de drones sur la résidence présidentielle russe a provoqué une réaction virulente de Moscou. Dmitri Medvedev a ainsi qualifié Zelensky de «bâtard puant de Kiev», l'accusant de vouloir la guerre et de saboter la paix. Les élus russes dénoncent un acte de terrorisme d'État, orchestré par les «maîtres européens» pour prolonger le conflit.

L'attaque sans précédent menée par l'Ukraine à l'aide de drones contre la résidence d’État du président russe Vladimir Poutine est une tentative du « bâtard puant de Kiev » de faire échouer le règlement du conflit en Ukraine, a déclaré Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité de la Russie. « Il veut la guerre. Eh bien, il ne lui reste plus maintenant qu’à se cacher pour le restant de ses misérables jours », a-t-il écrit sur X.

Selon Medvedev, l'attaque terroriste de Kiev montre que Volodymyr Zelensky veut « non seulement la perte "d’une personne", mais aussi notre perte à tous et celle de notre pays en général ». « Il est très important qu’à l’avenir, après sa mort prochaine, le corps de l’homoncule vert soit conservé dans du formol et exposé à la Kunstkamera de Saint-Pétersbourg, où les tsars russes collectionnaient des monstres de la nature pour amuser leurs descendants. Ceci après un examen approfondi, car il est probable que nous ayons affaire à un autre envoyé extraterrestre d’une race distincte appelée scurra sordidus, arrivé chez nous depuis la galaxie naine du Toucan », a-t-il ajouté.

L'attaque de Kiev contre la résidence menée avec l'autorisation des « maîtres européens »

La tentative de frapper la résidence du président russe avec des drones n'est pas passée inaperçue dans les cercles politiques russes. Ainsi, le chef du parti « Russie juste », Sergueï Mironov, a fait remarquer que, compte tenu du nombre de drones d'attaque, l'attaque contre la résidence du président russe n'était « ni un avertissement ni une tentative de faire pression sur Vladimir Poutine dans le cadre des négociations », mais « une tentative d’élimination physique ».

Mironov a ajouté que les autorités de Kiev « n’auraient probablement pas osé prendre une mesure aussi extrême par elles-mêmes ». « Je suis sûr que ce sont leurs maîtres européens qui ont donné le feu vert, ceux qui rêvent depuis longtemps de décapiter la Russie et de lui infliger une défaite », a-t-il souligné, estimant que l'opération militaire spéciale devrait obtenir le statut d'opération « antiterroriste ».

L'attentat terroriste ukrainien sape les efforts de paix de Trump

Le leader du Parti libéral-démocrate de Russie, Léonid Sloutsky, a indiqué que les mesures de rétorsion de la part de la Russie ne se feraient pas attendre. Il a qualifié l'attaque contre la résidence du président russe d'« acte de terrorisme d'État », d’« illustration de l’agonie » et de « dégradation totale du régime de Zelensky ».

Selon Sloutsky, l'attaque de Kiev n'est pas seulement une provocation contre la Russie, mais aussi une « tentative de saper les efforts de médiation de la partie américaine ». « Il n’est donc pas surprenant que le président des États-Unis ait qualifié les actions de Kiev de "folie", en annonçant une révision de son approche à l’égard de la délégation ukrainienne », a-t-il ajouté.

Dmitri Bélik, membre de la commission de la Douma pour les Affaires internationales, a également constaté la volonté du régime de Kiev de commettre un acte terroriste contre la conclusion de la paix. « Les actions des autorités ukrainiennes témoignent d’une volonté d’aggraver la situation et de prolonger le conflit. Au lieu d’un dialogue constructif et de la recherche de compromis, Zelensky et son entourage, ceux qui se disent les plus attachés à la paix, choisissent en réalité la voie de la terreur et de la violence », a-t-il souligné.

Kiev sacrifie son propre peuple au nom du pouvoir  

Le député de la Douma Vitali Milonov a également commenté la tentative d'attentat terroriste ukrainienne, la qualifiant de « soufflet au visage des États-Unis et du président Trump », qui essaient de trouver « une solution respectueuse à l’impasse dans laquelle se trouve la junte de Kiev ». Selon lui, cette attaque « raye l’attitude généreuse et patiente de la Russie » envers les options pour mettre fin à la crise du conflit. Milonov a constaté que la tentative d'attaque aux drones contre la résidence du président russe démontrait que le régime de Kiev était prêt « à toute escalade pour la poursuite de cet abattoir sanglant qui écrase son propre peuple afin que l’élite illégitime reste au pouvoir ».

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a fait état d'une tentative ukrainienne d'attaque contre la résidence de Vladimir Poutine le 29 décembre. Selon lui, la défense aérienne russe a abattu 91 drones, « aucune information n’a été reçue concernant des victimes ou des dégâts causés par les débris des drones ». Le chef de la diplomatie russe a noté que l'attaque ukrainienne avait été perpétrée « au cours de discussions russo-américaines intenses » sur le règlement du conflit. « De telles actions imprudentes ne resteront pas sans réponse. L’armée russe a défini les cibles des ripostes et le moment de leur lancement », a-t-il indiqué.

Vladimir Poutine a informé son homologue américain Donald Trump de l'attaque ukrainienne le jour même lors d'un entretien téléphonique. Plus tard, le président américain, commentant l'attentat, a déclaré : « Je n'aime pas ça. Ce n'est pas bon. […] C’est une chose d’être offensif, parce qu’ils sont offensifs. Mais attaquer sa maison, c’est une autre chose. Ce n’est vraiment pas le moment pour ce genre de choses. On ne peut pas faire ça. Je l’ai appris du président Poutine aujourd’hui. J’étais très en colère à ce sujet. »

Sergueï Lavrov a souligné que Moscou n'avait pas l'intention de se retirer du processus de négociation avec les États-Unis, précisant toutefois que, « compte tenu de la nouvelle nature du régime criminel de Kiev, qui est passé à la politique de terrorisme d'État », la position de négociation de la Russie serait révisée.