Russie

Poutine : les forces russes prêtes à cesser le feu dans les zones d’encerclement pour accueillir les journalistes

Le chef de l’État russe, Vladimir Poutine a annoncé que l’armée russe était prête à suspendre temporairement les combats dans les zones où des troupes ukrainiennes sont encerclées, afin d’y permettre la présence des médias et leur donner la possibilité de voir la réalité sur le terrain, tout en prévenant d’éventuelles provocations ukrainiennes.

Lors de sa visite à l'hôpital clinique militaire central à Moscou, le président russe Vladimir Poutine a annoncé que les forces armées russes étaient prêtes à interrompre temporairement les hostilités dans les zones où des unités ukrainiennes se trouvent encerclées, afin d’y permettre l’accès des médias.

Le chef de l’État a précisé que cette mesure visait avant tout à garantir la transparence et à éviter toute forme de provocation susceptible d’être imputée à la Russie. Il a expliqué que la priorité consistait à empêcher qu’un incident, comme une attaque de drones ou un tir imprévu, puisse blesser un journaliste et être ensuite attribué à la partie russe.

Selon Vladimir Poutine, les forces ukrainiennes encerclées dans les villes de Koupiansk et de Krasnoarmeïsk se trouvent désormais sans issue. Il a exhorté les autorités de Kiev à prendre une décision responsable quant au sort de leurs militaires demeurés sur place, comme elles l’avaient fait autrefois à Azovstal. Selon lui, cette possibilité leur sera offerte.

« Ainsi, les dirigeants politiques ukrainiens pourront prendre les décisions qui s'imposent quant au sort de leurs citoyens et de leurs militaires [encerclés], comme ils l'avaient fait à Azovstal. Ils auront cette opportunité », a-t-il notamment indiqué.

Le président a également mis en avant la portée humanitaire de cette démarche. En ouvrant ces zones aux médias, qu’ils soient étrangers ou ukrainiens, Moscou entend offrir une image claire et directe de la réalité sur le terrain. Poutine a souligné que cette présence permettrait aux journalistes d’observer la situation de leurs propres yeux et de se forger une opinion fondée sur des faits, non sur des interprétations.