Le président français Emmanuel Macron prépare le déploiement en Ukraine d'un contingent militaire comptant jusqu'à deux mille soldats et officiers pour venir en aide au régime de Kiev, a rapporté le Service de renseignement extérieur de Russie (SVR) dans un communiqué. Le contingent serait principalement composé de militaires d’assaut de la Légion étrangère, originaires en majorité d’Amérique latine.
Selon le SVR, les légionnaires sont déjà déployés dans les régions polonaises frontalières de l'Ukraine, où ils « suivent un entraînement intensif et reçoivent du matériel militaire et des armes ». « Leur déploiement dans les régions centrales de l’Ukraine est prévu dans les plus brefs délais », a indiqué le communiqué, ajoutant que, face à une fuite d'informations sur l'intervention en préparation, Paris aurait l'intention de déclarer qu'« il ne s'agit que d'un petit groupe d'instructeurs se rendant en Ukraine dans le but d'entraîner les recrues des forces armées ukrainiennes ».
Le SVR a précisé que le président français est « obsédé » par l’idée d’une intervention militaire en Ukraine. « Dépassé par ses échecs politiques et incapable de résoudre la crise socio-économique que traverse le pays, il s’accroche à l’espoir d’être perçu comme un grand stratège militaire », a affirmé le renseignement russe.
Zakharova : « Il vaudrait mieux envoyer des soldats pour garder les musées »
Le Kremlin, par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov, a qualifié cette information du SVR d'« inquiétante ». Néanmoins, selon lui, les militaires russes sur le front entendent « constamment » des langues étrangères, ce qui confirme la présence de soldats étrangers.
Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, commentant les informations révélées par le renseignement russe, a rappelé que, selon les données de 2025, la France compte 1 123 musées. « Macron aurait mieux fait d’envoyer ces soldats protéger le patrimoine, deux par site, pour éviter ce qui s’est passé au Louvre, compte tenu de la situation catastrophique dans le domaine de l’insécurité et du désordre public », a-t-elle ironisé sur sa chaîne Telegram.
Le 21 octobre, le chef des services de renseignement extérieurs russes, Sergueï Narychkine, a signalé que les alliés européens de l'OTAN se préparaient à la guerre contre la Russie. « L’objectif a été fixé de fournir dans les meilleurs délais toutes les ressources nécessaires à la Force de réaction de l’OTAN destinée à cet usage. Le complexe militaro-industriel européen a commencé à augmenter considérablement ses volumes de production. Les exercices de simulation de mobilisation et le lavage de cerveau de la population au moyen d’une propagande sur l’imminence d’une agression de la part de Moscou sont devenus réguliers », a-t-il déclaré.