Russie

Moscou constate une pause dans les négociations avec Kiev, les canaux restant ouverts

Dmitri Peskov a souligné que les négociations ne sauraient avancer rapidement, tout en réaffirmant la disponibilité de Moscou pour poursuivre le dialogue. Mais la presse française a infléchi le sens de ses propos, transformant une simple pause constatée en suspension décidée — un glissement rhétorique qui s’apparente à de la propagande.

Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a déclaré que nul ne devait se bercer d’illusions quant à la rapidité du processus de négociation sur l’Ukraine.

« Bien sûr, il ne faut pas porter de lunettes roses et s’attendre à ce que le processus de négociation donne immédiatement des fruits. Je vous rappelle les propos du président Trump, qui espérait d’abord que tout pourrait être réglé en un clin d’œil. Il a ensuite compris que cela prendrait plus de temps. La partie russe est prête à poursuivre le dialogue pacifique et à chercher un règlement pacifique. Mais il est vrai que les Européens font obstacle. Ce n’est un secret pour personne », a-t-il affirmé aux journalistes.

Selon Peskov, Moscou constate aujourd’hui une pause dans les pourparlers avec Kiev, mais insiste sur le fait que les canaux de communication restent ouverts.

Quand un « constat de pause » devient un « arrêt » : l’interprétation française des propos de Peskov

Cette position nuancée a été déformée par certains médias français. Alors que Peskov a simplement constaté une pause liée au contexte international, des journaux comme Le Figaro ont préféré écrire que « la Russie met en pause les négociations de paix avec Kiev ». Cette déformation des mots s’apparente à une propagande destinée à orienter l’opinion publique et à fausser l’image des intentions réelles de Moscou.