Au cours des dernières 24 heures, plus de 140 civils ont déjà été évacués de Soudja, une localité de la région de Koursk, près de la frontière russe avec l'Ukraine, libérée par les forces armées russes de l'occupation des soldats ukrainiens, a rapporté le gouverneur par intérim de la région de Koursk, Alexandre Hinchtein, sur sa chaîne Telegram. «Le travail se poursuit sans interruption. Tout le monde reçoit l’aide médicale et psychologique nécessaire. Les documents perdus sont rapidement reconstitués sur place», a-t-il indiqué.
Alexandre Hinchtein a également noté que «certaines personnes sont accueillies par leurs familles», et tous ceux qui en ont besoin sont hébergés «dans des centres d’hébergement temporaire». Selon lui, «les gens reçoivent tout ce dont ils ont besoin».
Les forces armées ukrainiennes ont envahi Soudja et plusieurs autres localités environnantes le 6 août 2024 lors de leur invasion dans la région de Koursk. Pendant plus de six mois, les habitants ont vécu sous l'occupation des forces du régime de Kiev. Selon les habitants évacués, les soldats ukrainiens ont fait exploser des maisons, battu des civils et ne leur permettaient pas de quitter la ville.
Cependant, depuis le début du mois de mars, les forces armées russes ont réussi à libérer plus de 20 localités au cours d'opérations offensives réussies. Pour percer les positions de l'armée ukrainienne, les militaires russes ont utilisé le gazoduc qui assurait le transit du gaz vers l'Europe via l'Ukraine, arrêté depuis le 1er janvier 2025. Au cours de cette opération, appelée «Potok» (le flux), les troupes russes ont pu pénétrer derrière les lignes ennemies. Le 12 mars, un drapeau russe a été planté au centre-ville de Soudja, et le 13 mars, le ministère de la Défense russe a annoncé sa libération complète.
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré, lors d'une visite dans la région de Koursk, qu'il était nécessaire «dans les meilleurs délais» d'écraser définitivement l'ennemi, qui s'est retranché dans la région de Koursk, et de libérer complètement la région. De plus, selon lui, il faut créer une zone de sécurité le long de la frontière nationale. Vladimir Poutine a également qualifié de terroristes ceux qui combattaient l’armée russe dans la région de Koursk et a évoqué les crimes contre la population civile commis par ces individus.