Dans la nuit du 6 au 7 mars, l’armée russe a effectué une série de frappes massives à l’aide de missiles de haute précision et de drones de combat. Ces attaques menées depuis les airs, la mer et la terre, visaient des installations énergétiques stratégiques qui alimentent le complexe militaro-industriel ukrainien. Selon le ministère russe de la Défense, toutes les cibles ont été atteintes, entraînant la destruction complète des sites visés.
Au total, sept frappes similaires ont eu lieu entre le 1er et le 7 mars, ciblant des infrastructures militaires variées telles que des aérodromes, des dépôts de munitions, des ateliers industriels, des centres de commandement de drones, des bases navales, ainsi que des zones de regroupement des forces armées ukrainiennes, de groupes nationalistes et de mercenaires étrangers.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que ces frappes nocturnes n'étaient aucunement une réponse aux récentes suggestions de trêve du président français qui a proposé de cesser les attaques contre les infrastructures énergétiques, aériennes et maritimes. «Nous ne sommes pas d'accord avec une telle interprétation», a affirmé Peskov, rappelant que les opérations russes s'inscrivent dans le cadre d’une stratégie prédéfinie visant exclusivement à neutraliser les capacités militaires et industrielles ukrainiennes.