Russie

Russie : une enquête ouverte sur le meurtre de civils par les forces ukrainiennes dans la région de Koursk

Plusieurs corps de civils torturés par les néo-nazis de Kiev dans la région russe de Koursk ont été retrouvés. Le Comité d'enquête russe a ouvert une enquête sur les militaires ukrainiens impliqués dans cet acte terroriste. La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a dénoncé cet acte barbare contre des innocents.

En janvier, des militaires des forces armées ukrainiennes, alors qu'ils se trouvaient dans le village de Rousskoïé Poretchnoïé du district de Soudja, dans la région de Koursk, ont assassiné au moins sept civils qui se cachaient dans le sous-sol d'un immeuble résidentiel.

La Direction des enquêtes militaires du Comité d'enquête russe a ouvert une procédure pénale à l'encontre de membres de formations armées ukrainiennes impliqués dans un acte terroriste contre des civils dans la région de Koursk.

«Après la libération du village de Rousskoïé Poretchnoïé, nos soldats ont trouvé des civils torturés dans les sous-sols. Les nazis ukrainiens ont torturé les personnes âgées qui n’avaient pas eu le temps de s’enfuir du village. Ils leur ont lié les mains, puis les ont poussées dans le sous-sol où ils avaient jeté des grenades. [...] Les personnes âgées n’avaient aucune chance de survivre. Deux femmes et un homme [...] et un autre déchiqueté. [...] Il y avait plusieurs personnes. Tous ceux qui étaient dans les sous-sols étaient des civils», a rapporté la source citée par RIA Novosti.

Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a vivement condamné cet acte terroriste du régime de Kiev dans son communiqué, où elle a souligné que l’Ukraine ne pouvait pas moralement faire face aux défaites sur le front et déversait ainsi sa colère sur les civils : «Les images choquantes diffusées dans les médias sont véritablement difficiles à commenter du point de vue d’une personne normale. Bien sûr, ces atrocités échappent à toute explication logique et à toute compréhension. Elles sont une nouvelle preuve flagrante de la nature terroriste et néo-nazie du régime de Kiev qui, une fois de plus, dans son impuissance militaire et politique et ses défaites sur la ligne de front, a massacré la population civile.»

Violation du droit humanitaire international et des conventions de Genève

La diplomate russe a également noté que l’Occident collectif était silencieux sur tous les crimes commis par Kiev comme si il ne se passait rien : «C’est exactement ce que les pays et les hommes politiques occidentaux, qui couvrent et encouragent les nazis de Kiev, attendent des Bandéristes. Les Occidentaux ferment cyniquement les yeux sur leurs crimes, continuent d’autoriser les livraisons d’armes au régime de Kiev et bloquent les tentatives d’enquêtes internationales sur ses crimes. Ils prétendent tous rigoureusement que rien de grave ne se passe, même s’il s’agit de violations flagrantes du droit humanitaire international et des conventions de Genève. Tout cela confirme une fois de plus que l’élimination de tout ce qui est russe fait partie des «valeurs de l’Europe», le sponsor «civilisé» des Bandéristes, défendues par le régime de Kiev.»

La porte-parole de la diplomatie russe est aussi convaincue que les organisations internationales, qui rendent des comptes à l'Occident, ne feront rien dans ce contexte, protégeant ainsi les assassins : «Il est donc clair que cette fois encore, nous ne verrons pas de réaction claire à ces massacres barbares de civils de la part des organisations internationales telles que l’OSCE, les Nations unies et leurs organes compétents. Leurs bureaux, toujours sous contrôle occidental, continuent de rester délibérément silencieux ou de prononcer des paroles vides de sens pour dire qu’ils sont "contre la violence". En réalité, ils couvrent les auteurs des meurtres d’habitants de villages et de villes paisibles et deviennent ainsi complices de ces atrocités.»

Le ministère russe de la Défense a rapporté le 17 janvier que les troupes russes avaient libéré 63,2% du territoire occupé par les forces ukrainiennes dans la région de Koursk. «L'offensive des troupes russes se poursuit dans toutes les directions. L'ennemi subit des pertes significatives malgré le transfert de réserves supplémentaires», selon le communiqué.

La région de Koursk, voisine de l’Ukraine, est sous haute tension depuis qu’une tentative d’invasion ukrainienne y a été lancée le 6 août dernier. Cet assaut, selon les autorités russes, avait pour objectif de détourner et diviser les ressources militaires de la Russie.