Les forces armées russes ont lancé une «frappe massive» sur des régions de l'Ukraine dans la nuit et la matinée du 13 décembre, a déclaré le ministère de la Défense sur sa chaîne Telegram.
Le communiqué précise que ces frappes sont une «réponse à l'utilisation d'armes à longue portée américaines» par l'Ukraine le 11 décembre contre un aérodrome militaire près de la ville de Taganrog.
La déclaration ne précise pas exactement où les frappes ont été effectuées, mais note que des installations de «l'infrastructure de carburant et d'énergie de l'Ukraine qui soutient l'activité du complexe militaro-industriel» ont été touchées.
Dans un message, également publié sur Telegram, Volodymyr Zelensky a qualifié cette nouvelle vague de frappes russes de «l'un des plus gros coups» portés contre le système énergétique du pays.
La publication Strana a fait état d'explosions près de la centrale électrique de Bourchtyn, dans la région d'Ivano-Frankovsk, ainsi que dans les régions de Lvov et de Ternopol, toutes dans l'ouest de l'Ukraine. Dans la matinée, une alerte aérienne a été déclarée à travers l'Ukraine.
Attaque d'ATACMS à Taganrog : la Défense russe avait promis une réponse
Dans un communiqué publié sur Telegram ce 11 décembre, le ministère russe de la Défense avait déclaré que les forces armées ukrainiennes avaient mené une attaque à l'aide de missiles ATACMS, fournis par les États-Unis, contre l’aérodrome militaire de Taganrog, situé dans la région de Rostov, dans le sud de la Russie.
Selon le ministère, «six missiles» ATACMS ont été utilisés. Deux d’entre eux ont été «abattus» par la défense aérienne, tandis que les quatre autres «ont été déviés par des moyens de guerre électronique», a précisé la même source.
La chute de fragments des missiles «a fait des victimes parmi le personnel», a toutefois déclaré le ministère. «Deux bâtiments techniques et trois véhicules militaires ont été légèrement endommagés, ainsi que des voitures civiles stationnées à proximité», a encore précisé la Défense russe dans son communiqué, promettant que cette attaque «ne restera[it] pas sans réponse».