Le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié de fausses les informations concernant l'envoi présumé de militaires de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) en Fédération de Russie.
Lors d'une conférence de presse en réponse à la question d'un journaliste de l'agence de presse britannique Reuters sur la localisation des forces militaires nord-coréennes, Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, lui a suggéré de s'adresser directement à Pyongyang : «À mon avis, la réponse à cette question est assez simple. L’armée nord-coréenne, comme vous dites, mais il vaudrait mieux employer son nom légal - les forces armées de la République populaire démocratique de Corée - se trouvent bien quelque part, mais où exactement, demandez-le, s’il vous plaît, à Pyongyang. Ce sont leurs forces armées».
Maria Zakharova a ensuite souligné que la coopération entre la Russie et la RPDC, notamment dans le domaine militaire, respectait pleinement le droit international. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a ajouté : «Elle ne viole en aucun cas ces normes et ne cause non plus aucun préjudice à la Corée du Sud».
Lloyd Austin, secrétaire américain à la Défense, a également abordé la question de la présence des troupes nord-coréennes. Sans fournir aucune preuve tangible, il a affirmé que des militaires nord-coréens avaient été envoyés en Russie, la confondant, au début, avec l'Afrique : «Nos analystes continuent d'étudier la question. Nous avons des preuves que des troupes nord-coréennes se sont rendues en Afrique. Je suis désolé, pas en Afrique, mais en Russie. Ce qu'ils font exactement reste à déterminer. Nous devons le découvrir».
Les premières informations sur un éventuel envoi de militaires nord-coréens en Russie ont commencé à circuler début octobre, une hypothèse envisagée notamment par le ministère de la Défense de la Corée du Sud.
La Corée du Nord a démenti ces allégations, qualifiant de rumeurs les affirmations concernant l'envoi de troupes pour soutenir la Russie. Le Kremlin, de son côté, a rejeté ces rapports, les qualifiant de «fausses informations».