«Séoul et Kiev se ressemblent également dans leur façon de supplier et d'implorer, et dans la façon dont ils crachent imprudemment des déclarations ridicules contre les puissances nucléaires [...]. C'est le point commun des chiens gâtés élevés par les États-Unis.», a déclaré la sœur du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un et vice-directrice du département du Comité central du Parti des travailleurs de Corée, Kim Yo-jong. Ces propos ont été relayés par l'Agence centrale de presse nord-coréenne.
La sœur du dirigeant nord-coréen a également critiqué la Corée du Sud suite à des incidents impliquant des violations de l'espace aérien de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC) par des drones sud-coréens. Kim Yo-jong a mentionné que les autorités nord-coréennes continuaient d'enquêter sur ces incidents. «Personne ne peut s'imaginer l'ampleur de nos représailles et de notre vengeance», a-t-elle averti.
Auparavant, Kim Jong-un avait accusé Séoul d'envoyer des drones dispersant des tracts de propagande, qualifiant cela de provocation militaire. Il a exigé des «actions militaires immédiates» pour établir une «dissuasion militaire» en vue de protéger la souveraineté du pays.
Le 15 octobre, la RPDC a fait exploser deux sections de route menant à la Corée du Sud. Les forces militaires sud-coréennes ont répondu par des tirs. Le 17 octobre, les autorités de la RPDC ont modifié la Constitution du pays, désignant désormais la Corée du Sud comme un «État hostile». Le 19 octobre, la RPDC a annoncé avoir découvert des débris d'un drone dans la région de Pyongyang. Les experts nord-coréens affirment que ce type de drone est utilisé par le commandement sud-coréen.