Russie

Le Kremlin annonce la visite de Poutine en Corée du Nord le 18 juin et la signature de «documents importants»

Le président Vladimir Poutine effectuera une visite d'État en République populaire de Corée les 18 et 19 juin, a rapporté le Kremlin.

«À l'invitation du président de la République populaire démocratique de Corée, Kim Jong-un, le président Vladimir Poutine effectuera une visite d'État amicale en République populaire démocratique de Corée les 18 et 19 juin», a indiqué le Kremlin dans un communiqué ce 17 juin.

La signature de «documents importants» a été évoqué par la présidence russe. 

La dernière visite de Poutine en Corée du Nord remonte à 2000. Il avait alors rencontré l’ancien dirigeant Kim Jon-Il à Pyongyang. En septembre dernier, l'actuel dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong-un, s'est rendu en Russie où il a visité le cosmodrome Vostotchny, l'aérodrome de Knevitchi dans le territoire du Primorié et Vladivostok, dans l’Extrême-Orient russe.

Le dirigeant de la RPDC avait alors invité son homologue russe dans son pays. Selon le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, Poutine avait accepté cette invitation « avec gratitude ».

Rapprochement avec Moscou : la «priorité numéro un» de Kim Jong-Un

Vladimir Poutine se rendra dans la foulée les 19 et 20 juin au Vietnam.

La Corée du Nord est accusée par les Occidentaux de fournir des munitions à la Russie. Le Pentagone, la semaine passée, a accusé Moscou d’avoir tiré des missiles balistiques nord-coréens sur le front ukrainien. Séoul estime que la Russie a apporté une aide alimentaire à la Corée du Nord, régulièrement confrontée à des pénuries, mais aussi une expertise satellitaire. 

Un rapprochement est à l’œuvre entre Moscou et Pyongyang ces dernières années. Le chef des renseignements extérieurs russes (SVR), Sergueï Narychkine, était à Pyongyang en mars dernier, et avant lui Sergueï Choïgou, alors ministre de la Défense, en juillet 2023.

Lors de son déplacement en Russie, Kim Yong-Un avait déclaré que les liens entre la Corée du Nord et Moscou étaient la «priorité numéro un» de son pays.