La ville de Belgorod, située à 35 kilomètres de la frontière ukrainienne, a été de nouveau la cible de bombardements ukrainiens ce 22 mars. «Selon les données préliminaires, trois établissements de santé et bâtiments résidentiels ont été endommagés», a annoncé sur sa chaine Telegram le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov.
«Il y a encore des bombardements. À notre grand regret, une personne est décédée. J'offre mes sincères condoléances à la famille et aux amis de la défunte. Il y a des blessés», a également déclaré le responsable régional. «Une femme a reçu un éclat d'obus au membre inférieur, un homme a eu un traumatisme crânien», a-t-il précisé.
Sur les images d’une caméra de vidéosurveillance, on peut voir une femme en train de promener ses chiens lorsqu’un obus s’abat à quelques mettre devant elle, laissant son corps inerte. «Elle est morte sur place des suites de ses blessures. L'un des chiens est mort, le second a déjà été emmené par la fille de la femme», a précisé le Viatcheslav Gladkov.
La région de Belgorod est régulièrement la cible des forces ukrainiennes, la veille, quatre personnes avaient déjà été tuées dans une série de frappes, et trois le 20 mars.
Cette région frontalière de l’Ukraine est également en proie à des tentatives d’incursion, notamment de combattants russes pro-Kiev. Lors d’une allocution devant les responsables du Service fédéral de sécurité (FSB) le 19 mars, Vladimir Poutine avait ordonné l’identification de ces «traitres». «Nous les punirons sans délai de prescription, où qu'ils se trouvent», avait ajouté le président russe.