L’enquête manque de preuves solides
Dans une interview à RT, Marcus Papadopoulos, journaliste à la revue Politics First a qualifié le rapport présenté d’«ineptie fortuite et pas vérifiée».
Le document indique que le Kremlin était «probablement» responsable de ce meurtre en 2006. Marcus Papadopoulos s’est demandé «quelle Cour sur cette planète, notamment au Royaume-Uni, va condamner une personne pour une activité criminelle en se basant sur le fait qu’ils sont ‘probablement’ responsables ?»
Un timing douteux
Alors que le fervent détracteur du Kremlin a été empoisonné au polonium 210 en 2006, Neil Clark, journaliste et écrivain britannique, a estimé que l’enquête publique entamée en 2014 juste quelques semaines après le crash du MH17, ne peut être qu’une simple coïncidence.
«Elle [l’enquête] a été ouverte dans un climat antirusse particulier et a été menée pendant 18 mois déjà, ce qui leur a donné la possibilité de conclure que c’était probablement le travail du Kremlin», a-t-il expliqué.
L’enquête est insatisfaisante
La chercheuse honoraire de l’université de Buckingham Mary Dejevsky a jugé l’enquête trop partiale et insatisfaisante pour plusieurs raisons.
Elle se pose en effet la question de savoir pourquoi «autant de preuves n’ont été consultables que par le juge, des preuves qui avaient quelque chose à voir avec les services britanniques de renseignement. On peut aussi observer l’absence de contre-interrogatoire. A partir du moment où le côté russe a choisi de ne pas être représenté, l’enquête était à sens unique», a-t-elle confié à RT.