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Olivier Véran annonce l'ouverture de 4 000 lits d'hôpitaux «à la demande»

Lors d’une visite d'un hôpital le 9 octobre 2020, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé un budget de 50 millions d’euros destinés à l’ouverture de 4 000 lits dès décembre dans les hôpitaux qui en feront la demande.

«Dès la semaine prochaine, je débloquerai une enveloppe de 50 millions d'euros supplémentaires de manière à pouvoir ouvrir jusqu’à 4 000 lits dans l'ensemble des hôpitaux de notre pays», a déclaré devant la presse le ministre de la Santé Olivier Véran, le 9 octobre 2020, en marge de l’inauguration de l’hôpital Nord Franche-Comté à Trévenans (Territoire de Belfort).

Cette mesure, promise dans le cadre du Ségur de la santé, sera effective «dès le mois de décembre et avant s’il le faut», selon le ministre de la Santé qui estime «qu’il y a urgence pour être capable de faire baisser la pression dans les hôpitaux et de créer de la place là où il y en a». L’objectif est donc de ne jamais manquer de lits quand le besoin s’en fait sentir, en disposant de «lits à la demande» que les autorités puissent «ouvrir quand c’est nécessaire» et «refermer si la pression sanitaire diminue».

Lors de sa visite, le ministre de la Santé a échangé avec des personnels de l’établissement, notamment au sujet des mesures du Ségur de la santé, puis s’est exprimé devant la presse en ces termes : « Je suis venu dire à celles et ceux qui font vivre l’hôpital au quotidien que leur exercice va être bouleversé pour le mieux, que la période la plus dure qu’a pu connaître l’hôpital dans son histoire les 20 dernières années avec les suppressions de lits, les réductions d’effectifs, les économies, c’est terminé.»

Après avoir affirmé que «la donne a changé» et vouloir «valoriser celles et ceux qui nous soignent au quotidien comme ils méritent de l’être», le ministre a annoncé que la première tranche de la revalorisation de salaire prévue par le Ségur de la santé sera versée entre fin septembre et fin octobre. D’autres revalorisations suivront au printemps, ce qui permettra selon lui aux personnels non médicaux, «qu’ils soient soignants, brancardiers, ambulanciers, de percevoir au minimum 220 euros net de plus».