Invoquant des raisons de maintenance, le géant gazier russe Gazprom a arrêté le 11 juillet pour une période de dix jours le gazoduc Nord Stream 1. Quelques jours après, le 14 juillet, le président français Emmanuel Macron, accusant la Russie d'utiliser l'énergie «comme une arme de guerre», a mis en garde ses concitoyens : «Nous devons aujourd'hui nous préparer à un scénario où il nous faut nous passer en totalité du gaz russe.» Une inquiétude faisant écho à d'autres déclarations de hauts responsables européens.