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Une députée britannique adresse un doigt d'honneur à la foule juste avant son entrée au gouvernement

La députée conservatrice Andrea Jenkyns, qui a récemment annoncé son entrée au gouvernement britannique, a été filmée alors qu'elle adressait un doigt d'honneur à certains de ses détracteurs venus la huer devant le 10 Downing Street.

Initialement relayée sur les réseaux sociaux le 7 juillet, la vidéo a déjà cumulé, sur le seul réseau social Twitter, près de dix millions de vues en à peine 48 heures !

La scène en question, qui selon le Times, aurait été filmée «peu de temps avant que Boris Johnson n'annonce sa démission du parti conservateur», fait apparaître la députée britannique conservatrice Andrea Jenkyns – qui vient d'annoncer sa prise de fonction en tant que sous-secrétaire d'Etat à l'Education – lever son majeur en direction d'une foule lui étant visiblement hostile, alors qu'elle faisait son entrée au 10 Downing Street.

«Rira bien qui rira le dernier», aurait lancé, toujours selon le Times, Andrea Jenkyns à ses détracteurs, qui s'étaient déplacés devant la résidence officielle du Premier ministre britannique.

La vidéo a rapidement suscité une avalanche de réactions dans les sphères britanniques politique et médiatique. «On n’attend pas des ministres qu’ils soient parfaits. Mais est-ce vraiment trop leur demander de ne pas traiter la population comme ça ?», a par exemple commenté la députée travailliste Bridget Philipson.

«Ceux qui se sont offusqués du geste d'[Andrea Jenkyns] y ont réagi par commentaires, déclarant notamment : "Hâte que vous appreniez à nos enfants les bonnes manières"», peut-on par ailleurs lire dans les colonnes du Daily Mirror.

Pour sa part, la responsable politique au cœur de la polémique a également réagi dans une publication partagée le 9 juillet sur Twitter. «J'aurais dû montrer plus de sang-froid, mais je ne suis qu'un être humain», a notamment écrit Andrea Jenkyns, qui explique être la cible «d'énormes quantités d'abus de la part de certaines personnes», y compris de «sept menaces de mort» au cours des quatre dernières années.

Boris Johnson a démissionné du parti conservateur le 7 juillet. Il restera Premier ministre «jusqu'à ce qu'un remplaçant soit nommé». L'annonce a été faite à la suite d'une soixantaine de départs au sein du gouvernement depuis le 5 juillet, dont cinq ministres.