L'armée russe a menacé le 13 avril de frapper des centres de commandement dans la capitale ukrainienne, que Moscou a renoncé pour l'heure à prendre, accusant l'Ukraine de tirs et de sabotages sur le territoire russe.
«Nous voyons des tentatives de sabotage et de frappes des forces ukrainiennes sur des cibles sur le territoire de la Fédération de Russie», a déclaré Igor Konachenkov, le porte-parole du ministère russe de la Défense.
«Si de tels événements se poursuivent, des frappes seront menées par l'armée russe sur des centres de prise de décision, y compris à Kiev, ce que l'armée russe s'est retenue de faire jusqu'à présent», a-t-il poursuivi. Les forces russes se sont retirées fin mars de la région de Kiev pour concentrer leur offensive sur la région du Donbass.
Le porte-parole du ministère russe de la Défense a par ailleurs annoncé le 13 avril que la zone du port de commerce de Marioupol, cité stratégique du sud-est de l'Ukraine, avait été entièrement conquise.
«Les restes des unités ukrainiennes et des nazis [du bataillon] Azov présents dans la ville sont bloqués et privés de la possibilité de sortir de l'encerclement», a affirmé le 13 avril Igor Konachenkov. Il a par ailleurs affirmé que Moscou avait détruit 36 cibles militaires ukrainiennes lors de frappes au cours des dernières 24 heures.