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«Objectifs nobles», protection et «dénazification» : Poutine justifie l'intervention en Ukraine

Le président russe a tenu à rappeler le double objectif de l'intervention en Ukraine : défendre le Donbass et combattre le nazisme, qui présente une menace pour la Russie. Selon lui, «il ne fait aucun doute que les objectifs seront atteints».

En marge de sa visite au cosmodrome Vostotchny, en Sibérie, le président russe Vladimir Poutine est revenu ce 12 avril sur le déclenchement de l’opération spéciale militaire en Ukraine. Une opération qui vise avant tout à protéger les habitants du Donbass, où il est «tout simplement impossible de continuer à tolérer ce génocide qui dure depuis huit ans», mais aussi à se prémunir contre une résurgence du nazisme qui menace la Russie, l'Ukraine s'étant transformé en «une tête de pont antirusse».

«Il ne fait aucun doute que les objectifs sont absolument clairs, ils sont nobles», a déclaré le chef d'Etat, soulignant l'inéluctabilité de l'opération russe, les autorités de Kiev, «incitées par l’Occident» ayant refusé d’appliquer les accords de Minsk visant à trouver une «solution pacifique au problème du Donbass et des deux républiques populaires».

«Ce que nous faisons, c'est aider les gens, en les sauvant du génocide, d’une part, et d’autre part, nous prenons des mesures pour assurer la sécurité de la Russie elle-même. Evidemment, nous n’avions pas d’autre choix, c’est la bonne décision», a poursuivi Vladimir Poutine, affirmant qu'il ne faisait selon lui «aucun doute» que ces objectifs seraient atteints

La Russie a lancé le 24 février dernier son opération militaire en Ukraine. Celle-ci vise, selon le président russe Vladimir Poutine, à «démilitariser» et «dénazifier» l'Ukraine, ainsi qu'à secourir les Républiques populaires autoproclamées du Donbass (reconnues par Moscou) dont les populations seraient menacées de «génocide». Elle est dénoncée comme une guerre d'invasion par les Occidentaux qui ont multiplié les sanctions contre des entités et personnes russes ces dernières semaines. En outre, l'Assemblée générale de l'ONU a demandé la cessation de cette opération militaire dès début mars.