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Anonymous lance des marches dans plus de 670 villes autour du globe

Pour la quatrième année consécutive, 10 000 manifestants portant le célèbre masque de Guy Fawkes sont descendus dans les rues de plus de 670 villes du monde pour protester contre la censure, la corruption, la guerre ou encore la pauvreté.

Jeudi 5 novembre

Selon le compte Twitter d'Anonymous, la police de Londres a arrêté trois manifestants.

La chaîne de télévision BBC a décidé d’accroître les effectifs de sécurité à proximité de son siège de Londres. L’année dernière, les manifestants l’avaient encerclé en «Honte à toi, BBC !».

Dans les rues de Washington, les manifestants donnent de l’argent aux sans-abris.

A Washington, la cortège des manifestants a commencé à se déplacer en direction de la Maison Blanche. Selon le plan, les organisateurs voudraient que les manifestants y restent jusqu’à 17 heures (locales).

Washington, où la manifestation doit avoir lieu dans la soirée, a déjà commencé à se préparer pour ce rassemblement massif lors duquel 25 000 personnes sont attendues, à en croire du moins, le nombre de ceux qui ont répondu présent à l’invitation Facebook.

Les sympathisants ont commencé à se réunir devant le Washington Monument.

A noter cette année, la participation des Philippines où des centaines de manifestants sont, là aussi, déjà descendus dans les rues.

Les Anonymous se sont même déployés en Australie pour protester contre la corruption et les violences policières. A Melbourne et Adelaïde, les porteurs de masques de Guy Fawkes se sont ressemblés pour dire non au «au gaspillage gouvernemental».

«L’Armée d’Anonymous» se rassemble aussi sur la place centrale de Milan, brandissant des pancartes en italien et en anglais.

A Amsterdam, la manifestation a déjà commencé et ses participants scandent «Révolution !» tout en exigeant la libération de Julian Assange. 

Les policiers accompagnent les participants qui après une courte pause-café et photo se sont dirigés vers la place de Rembrandtplein.

La Police du Royaume-Uni a annoncé son intention de déployer aujourd’hui des milliers des policiers supplémentaires pour faire face aux violences qui pourraient avoir lieu lors de la manifestation de «l’Armée d’Anonymous».

Cette manifestation annuelle à l’échelle globale coïncide avec la nuit de Guy Fawkes. En 1605, ce dernier avait tenté d’incendier le Parlement anglais pout tuer le roi Jacques Ier d'Angleterre.

C’est à Londres que le plus grand nombre de manifestants étaient attendus. Au moins 18 496 personnes avaient répondu présent à l’événement créé sur Facebook.

Les autorités ont autorisé une manifestation de 18 à 21 heures (locales) à Trafalgar Square. Les protestataires doivent se ressembler dans la rue de Whitehall et sur les pelouses du Parlement.

Pourtant, les organisateurs appellent à débuter la marche devant l’ambassade de l’Equateur «pour libérer Robin des Bois», comprenez Julian Assange, le fondateur du mouvement WikiLeaks.

De Sidney à Los Angeles, en passant par Johannesbourg, des manifestants portant le célèbre masque sont attendus en masse, suite à l'appel du collectif Anonymous à organiser des «marches de millions de masques» pour la quatrième année consécutive. Selon le groupe, qui affirme, dans une vidéo promotionnelle de 2015, que l’apparition d’Internet pose un dilemme «pas simplement en tant que communauté, ni que nation ; plutôt collectivement en tant que planète», il s’agit de faire savoir à «différents gouvernements» que «la circulation libre de l’information» ne sera pas stoppée.

Au total, des activistes de plus de 670 villes dans le monde ont répondu favorablement à l’appel d’Anonymous, qui s’est montré particulièrement actif sur les réseaux sociaux.

A Washington, ce sont 25 000 personnes qui sont attendues, toujours selon les nombres de participants inscrits pour l’instant sur Facebook. D’autres marches sont organisées dans des villes comme Bruxelles, Berlin, ou encore New York. Des hackers belges du collectif prévoient par ailleurs, en ce 5 novembre, une cyberattaque contre le système informatique du gouvernement national, menace qui a été confirmée par les services de renseignement.

Fondé au début des années 2000, le collectif de hackers anonymes a gagné en notoriété par ses actes de protestation visant généralement à défendre la liberté d'expression, sur Internet mais également dans les rues.