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Crise en Ukraine, accords de Minsk : Vladimir Poutine tient une conférence de presse

Le président russe a tenu ce 22 février une conférence de presse où il était notamment question de la crise ukrainienne. Il a notamment déploré sa non résolution via les accords de Minsk, qui selon lui «n'existent plus».

A l'occasion d'une conférence de presse, le président russe est revenu sur les derniers développements de la crise ukrainienne. Vladimir Poutine a expliqué que la Russie avait essayé de résoudre la crise ukrainienne par le biais des accords de Minsk, mais que ces derniers «n'existaient plus».

Le président russe a affirmé que l'Europe n'avait pas réussi à obliger l'Ukraine à respecter les accords et que par conséquent, la Russie avait dû prendre la décision de reconnaître les républiques autoproclamées du Donbass.

Concernant la reconnaissance, Vladimir Poutine a expliqué que les républiques du Donbass avaient été reconnues dans les frontières des régions respectives de Lougansk et de Donetsk et que les litiges territoriaux feraient l’objet de futures négociations.

Sur le déploiement des forces armées russes

Vladimir Poutine a déclaré qu'il n'avait jamais affirmé que les troupes russes seraient «immédiatement» déployées dans les républiques du Donbass. Il a cependant tenu à préciser que si nécessaire, les forces armées russes feraient face à leurs obligations.

Vladimir Poutine a exprimé son souhait de voir les litiges territoriaux aux frontières des républiques du Donbass se régler par le biais de négociations. Il a en outre expliqué que le meilleur moyen de résoudre la crise serait que l'Ukraine s'engage à ne pas intégrer l'OTAN.

Sur les armes nucléaires ukrainiennes

Evoquant la possibilité de voir l'Ukraine se doter de l'arme nucléaire, le président russe a affirmé qu'il ne manquait à l'Ukraine qu'un système d'enrichissement de l'uranium pour être capable de produire des bombes atomiques.

Vladimir Poutine a également expliqué que la présence d'armes nucléaires en Ukraine, même si elle est uniquement «apparente», serait considérée comme une menace stratégique par la Russie.