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Nouvelle-Zélande : le campement anti-restrictions prend de l'ampleur devant le Parlement (VIDEO)

La police n'a pas réussi à disperser ce campement qui s'agrandit devant le Parlement néo-zélandais. Ce 11 février, ils étaient près de 1 500 manifestants à avoir rejoint ce rassemblement qui proteste contre les mesures anti-restrictions.

La foule de manifestants anti-restrictions sanitaires a gonflé ce 11 février devant le Parlement néo-zélandais au lendemain de violents affrontements avec la police, qui a échoué à disperser le rassemblement.

L'ambiance était festive dans le campement de fortune surnommé le «Camp de la liberté» par ses occupants, avec de la musique et des danses, face à une police qui surveillait de loin.

Ces scènes contrastent fortement avec celles de du 10 février, lorsque les forces de l'ordre ont tenté d'évacuer les manifestants, arrêtant 122 personnes et faisant usage de gaz poivré.

La police de Wellington s'est prévalue, avec cette tactique de non-intervention, d'une «approche mesurée», soulignant la présence d'enfants dans la foule.

La police continuer de surveiller et de contenir la manifestation sur le terrain du Parlement

«La police continuer de surveiller et de contenir la manifestation sur le terrain du Parlement», a expliqué le commandant de la police de Wellington : Corrie Parnell. Et d'ajouter :«La police a identifié une série de causes et de motivations différentes parmi les manifestants, ce qui rend difficile l'ouverture de lignes de communication claires et sérieuses.»

Près de 1 500 manifestants ce 11 février

Les manifestants campent sur les allées du Parlement depuis quatre jours dans un mouvement qui a commencé mardi, largement inspiré des «Convois de la liberté» des camionneurs canadiens à Ottawa.

Le terrain du Parlement a été déclaré fermé au public mais cette décision a été ignorée et le nombre de manifestants est passé d'environ 250 à près de 1 500 ce 11 février.

Carrie, une manifestante qui refuse de donner son nom de famille, a expliqué que le mouvement était déterminé à poursuivre son objectif : la fin de l'obligation vaccinale.

«La façon dont la police nous traite nous a tous choqués au plus haut point», a-t-elle expliqué à l'AFP. «Ce qu'ils ont fait hier était bien au-delà de ce qu'on pouvait attendre. C'était brutal, vraiment brutal», ajoute-t-elle.

La Nouvelle-Zélande impose la vaccination contre le Covid-19 pour les personnes travaillant dans certains secteurs comme la santé, les forces de l'ordre, l'éducation et la défense. Ceux qui refusent s'exposent à un licenciement.

Un certificat de vaccination doit aussi être présenté dans les restaurants, les événements sportifs et les offices religieux.