Angela Merkel se serait vue proposer par l'ONU le rôle principal au sein d'un «organe consultatif de haut niveau sur les biens publics mondiaux», a rapporté le 19 janvier l'agence de presse DPA, citant des sources au sein de l'organisation. DPA ne précise pas la portée des travaux de cet organe consultatif, mais indique que les conseils internationaux de ce type traitent généralement de questions globales, qui peuvent aussi bien toucher à la préservation de la couche d'ozone, qu'à la sécurité aérienne ou au commerce international.
Selon l'agence de presse, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres aurait proposé le poste à Angela Merkel dans une lettre personnelle. Toutefois, les chances que l'ancienne chancelière accepte le poste sont «considérées comme plutôt faibles» d'après DPA, qui précise que l'ancienne chancelière n'a pas répondu officiellement.
Ni l'ONU ni Angela Merkel n'ont pour l'heure commenté publiquement l'information. En 2016, lors de la campagne pour élire un nouveau secrétaire général de l'organisation, certains médias allemands et étrangers avaient estimé que la chancelière pourrait en prendre la direction. Son nom figurait notamment sur la liste des candidats proposée par les organisateurs de la campagne.
Toutefois à en croire le porte-parole d'Angela Merkel, l'ex-chancelière ne serait pas plus intéressée aujourd'hui qu'en 2016 par la direction de l'ONU, comme il l'a confié en février dernier à PassBlue, un média qui couvre l'actualité de l'organisation. Difficile donc d'imaginer Angela Merkel intégrer l'ONU à un poste subalterne.
Les postes à responsabilité de l'ONU sont souvent occupés par d'anciens chefs d'Etat et des hommes politiques chevronnés. Antonio Guterres a lui-même été Premier ministre du Portugal, tandis que Michelle Bachelet, qui a été élue deux fois présidente du Chili, est l'envoyée principale de l'organisation mondiale pour les droits de l'Homme.