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Garanties de sécurité : le représentant russe fait le point à l'issue de négociations avec l'OTAN

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Grouchko tient une conférence de presse à l'issue d'une réunion avec des représentants des pays de l'OTAN au sujet des propositions de garanties de sécurité mutuelle faites par Moscou.

Ce 12 janvier, représentants de la Russie et des pays membres de l'OTAN se sont rencontrés au siège de l'Alliance atlantique, à Bruxelles, pour une réunion qui fait suite à des pourparlers entre les diplomaties russe et américaine à Genève deux jours plus tôt. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Grouchko fait le point lors d'une conférence de presse.

Moscou prône l'arrêt de l'extension de l'OTAN

Parmi les principaux points discutés figurent le dossier ukrainien — Washington et ses alliés accusent Moscou de vouloir envahir l'Ukraine malgré de multiples démentis — mais également les propositions de la Russie en matière de sécurité mutuelle.

Mi-décembre, Moscou avait ainsi remis à Washington des projets de traités visant à repenser l'architecture sécuritaire des pays européens, qui repose largement sur l'OTAN, alliance militaire héritée de la guerre froide. Parmi les principales propositions de la Russie figurent l'arrêt de l'extension de l'Alliance, ainsi qu'une limitation des déploiements militaires à ses frontières.

Ces points ont été abordés plus tôt cette semaine à Genève, où les négociations russo-américaines ont duré plus de sept heures. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, qui participait aux discussions avec la secrétaire d'Etat adjointe des Etats-Unis Wendy Sherman, a souligné que les Etats-Unis avaient pris «très au sérieux» les demandes russes. Le négociateur a ajouté que la situation n'était «pas désespérée».

Toutefois, Wendy Sherman a rappelé la position de Washington. «Nous sommes fermes [...] dans notre opposition aux propositions de sécurité qui sont tout simplement irrecevables aux Etats-Unis», a-t-elle insisté, faisant néanmoins valoir une politique de «portes ouvertes» de la part de l'OTAN.