Après trois ans de captivité, et huit mois de chasse à l'homme, le 30 décembre 2006, Saddam Hussein était exécuté par pendaison. Le président irakien, chef du parti Baas, a été renversé en 2003 par l'armée américaine sous George W. Bush.
Un événement qui a débouché sur une période d'instabilité marquée par l'émergence du terrorisme non seulement dans le pays, mais également dans d'autres Etats du Moyen-Orient. 15 ans plus tard, la démocratie peine à s’installer de manière pérenne dans le pays, comme l'explique sur RT France Adel Bakawan, directeur du CFRI.
L'auteur de L'Irak, un siècle de faillite, constate que «la situation est dramatique», et note que l'Irak est en «faillite» que ce soit dans le domaine économique, social, militaire ou étatique. «Un pays livré à ses propres démons», ajoute-t-il. Il évoque d'ailleurs pour RT les influences de puissances telles que les Etats-Unis, la Turquie ou l'Iran, mais aussi le retour «en force» de la menace de l'Etat islamique sur ce pays.